Cérémonie Kathina Samakkhi (cérémonie d’offrandes)

Kathina ou Kathin est un mot de Theravada Vinaya Pitaka. C’est le nom de la robe (tenue orange du moine bouddhiste), que Bouddha a permis aux moines ayant accompli 3 mois de Carême bouddhiste Khao Phansa, de pouvoir la recevoir et la porter.

La cérémonie Kathina Samakkhi ne se fait qu’une seule fois par an et dans une limite de temps et dans les temples pouvant recevoir un grand nombre de personnes pour participer à la cérémonie Kathina. Laïcs, moines et nonnes d’autres communautés sont parfois invités.

On compte deux formes de cérémonies, la première très importante se déroulera à Bangkok et durera plusieurs jours, elle sera d’offrandes de robes provenant du roi lui-même ou par le représentant du roi de Thaïlande. La seconde plus modeste, organisée par les temples des provinces, elle se déroulera sur une seule journée et les offrandes des robes Kathina comportent 7 pièces de tissu. Traditionnellement, c’est une seule pièce de tissu de 3 mètres au carré soigneusement plié, mais à confectionner en robe.

Autrement dit, les moines peuvent exécuter cette Sangha du 1er jour de la lune décroissante du 1er mois jusqu’au 15e jour de la lune croissante du 12e mois uniquement. Par conséquent, c’est de la fin du carême bouddhiste jusqu’à la fin du jour de la fête Loy Krathong (Fête des lumières).

La cérémonie d’offrande de tissu Kathina est classée comme « Sanghadana », c’est-à-dire qu’elle est offerte à la communauté Sangha, sans préciser de moine spécifique. Un membre de la communauté spirituelle « Sangha » prendra soin de remettre la tenue Kathin au moine désigné par le Sangha.

Pour l’année 2567 du calendrier thaïlandais, cette période Kathina sera du jeudi 17 octobre 2024 au vendredi 15 novembre 2024. La tradition d’offrir (mérite et gratitude) une robe Kathin aux bouddhistes thaïlandais, existe depuis 2500 ans. La liaison que l’on peut faite avec les amulettes thaïlandaises, à l’issue d’une cérémonie Kathina, le maître ou les maîtres consacrent et bénissent leurs amulettes. Ce constat ne se fait que dans les temples plus isolés des grandes provinces.