Mâlâ Chapelets bouddhistes Tibétains et Thaï
Les Mâlâs, ou chapelets bouddhistes, sont des outils spirituels puissants employés dans diverses traditions religieuses, notamment le bouddhisme tibétain, l’hindouisme et le bouddhisme thaïlandais. Les Malas que détiennent des maîtres et moines bouddhistes, se composent de 108 perles ou de grains qui vont correspondre aux 108 épreuves qu’a rencontrées Siddhartha Gautama (Bouddha) pour atteindre le nirvāna, c’est-à-dire l’éveil selon le Théravada.
D’une version actualisée, les 108 perles sont une combinaison de 56 qualités de Bouddha, 38 qualités de Dhamma et 14 qualités de Sangha.
Les Mâlâs aident les pratiquants à réciter des mantras, des prières ou des dévotions, favorisant ainsi la concentration pendant la méditation. Dans les religions orientales, nous trouvons 3 types de chapelets : le Japa, le Mâlâ et le Nenju.
Les chapelets bouddhistes sont souvent composés de 108 perles et chaque perle représente une répétition du mantra ou d’une prière, permettant de suivre le nombre de récitations sans se distraire. Bien que ce nombre de perles puisse parfois varier, le principe reste identique.
Dans d’autres cas, sans être bouddhiste ou sans même suivre un culte particulier, le chapelet sera utilisé à une fin spirituelle et énergétique personnelle pour calmer l’esprit, améliorer son attention et sa concentration lors de la méditation pour se connecter à une dimension plus profonde de la conscience.

Chapelet Mâlâ tibétains 108 perles en bois avec un Dorje

Mâlâ chapelet bouddhiste tibétain de 108 perles en Œil de Tigre

Le Mâlâ est un outil précieux qui se tient souvent de la main gauche. Le pratiquant fait glisser les perles une à une sur son index à l’aide du pouce. Chaque tour doit se terminer à la grosse perle « bille de tête » et, sans la franchir, on retourne son Mâlâ pour repartir dans l’autre sens. Ce geste répétitif nécessite peu d’efforts conscients et ne perturbe pas la concentration de la personne qui prie ou qui récite un mantra.

Le Mâlâ en perles Dzi et en laiton, est particulièrement destiné à la pratique du Vajrayana, une tradition bouddhiste sur des techniques avancées de la méditation.

Chapelet Mâlâ bouddhiste tibétain mala bouddhiste de 108 perles en os de Yack
Mâlâ Chapelets bouddhistes Tibétains et Thaï
Les Mâlâs proviennent probablement plus des traditions populaires et des cultures locales profondément enracinées, plutôt que de la culture royale. Les Mâlâs utilisés pour la méditation et la prière notamment, sont souvent fabriqués à partir de divers matériaux naturels comme le bois de Santal, le bois de Rose, bois de Takhian, bois de Bodhi, bois de Teck doré, bois de Makha ou en bois de Tulsi, de graines de Rudraksha et de lotus et dans certaines traditions, l’os et l’ivoire seront utilisés. Nous aurons aussi des chapelets Mâlâs de qualité, conçus de perles en pierres naturelles et de perles en laitons.

Chapelet Thaï Mala Luk Prakha Phassa Jindamanee - Très vénérable LP Juea Piyasilo du temple Klang Bang Kaeo (Province de Nakhon Pathom)

Amulette Mala chapelet Thai de méditation - Très vénérable LP Mean

Amulette Mâlâ Wasana Look Pakam Jindamanee de LP Juea Piyasilo
Mâlâ Chapelets bouddhistes Tibétains et Thaï

Le très vénérable LP Mean du temple Na Pha

Kruba Somphon Kanta Silo du temple Wang Pla Samakkhi
Mais d’une autre manière, le Mâlâ sera utilisé comme accessoire d’amulette thaïlandaise appelé Luk Prakha Phassa (rosaire des langues). Ces Mâlâ magiques seront consacrés par des maîtres bouddhistes connus mondialement. Les matériaux utilisés sont différents et rares des chapelets Mâlâ communs, puisqu’ils seront faits de bois sacrés, de plantes médicinales sacrées, de minéraux Lek Laï sacrés.

Le Mâlâ trouve son originalité en Inde dans les traditions spirituelles anciennes de Shiva (Mahadeva). Shiva est l’une des principales divinités de l’hindouisme. Il est décrit comme portant deux types de mâlâ, le premier est nommé « Mundamala », qui fait référence à la tête d’un crâne humain, et le second « Aksamala », qui est la graine d’une plante connue sous le nom de Rudraksha. Shiva est un Sayambhu, un dieu éternel et intemporel, ce qui signifie qu’il n’est pas né d’un corps humain et qu’il a été créé automatiquement. Les premières mentions de Shiva apparaissent dans les textes védiques, qui datent d’environ 1500 ans avant notre ère.

En Inde, un sādhu est un ascète ou un saint homme qui a renoncé à la vie matérielle pour se consacrer à la spiritualité et à la recherche de la vérité. Ils sont souvent respectés pour leur sagesse et leur dévouement spirituel. Les sādhus mènent une vie de méditation, de prière et de renoncement, et ils sont considérés comme des guides spirituels par beaucoup.
La » mâlâ » en Inde, est aussi une guirlande ou une couronne de fleurs qui très souvent, ces guirlandes sont réalisées et utilisées pour l’adoration des dieux : Shiva, Durga, Ganesha, Brahma, Saraswati, Vishnu, Uma, Lakshmi, Tripura, Sundri, Kali, Krishna, Phra Radha, Rama, Phra Skant, Phra Ganga, Hanuman, Manasa Devi. Dans la tradition, les fleurs fanées des guirlandes sont ensuite jetées dans le Gange entre autres rivières sacrées.
Désormais, pour regrouper à la fois vertu et richesse grâce aux fleurs avant qu’elles ne fanent totalement, elles seront employées pour fabriquer du parfum, de l’huile parfumée et des bâtons d’encens.
La fête Maha Kumbh Mela est l’un des plus grands rassemblements religieux au monde. Cet événement sacré se déroule tous les 12 ans dans l’une des quatre villes saintes de l’Inde : Allahabad (Prayagraj), Haridwar, Ujjain et Nashik. Ce cycle correspond aux positions astrologiques du Soleil, de la Lune et de Jupiter. Ces alignements célestes pendant cette période, amplifient l’énergie spirituelle. Le festival est aussi célébré en l’honneur des dieux hindous, notamment le dieu Shiva, ainsi que d’autres divinités importantes comme Vishnu et Brahma.
Près de 40 millions de fidèles se réunissent pour se baigner dans les eaux sacrées des rivières, telles que le Gange, la Yamuna et la mythique Saraswati, croyant que cela les purifie de leurs péchés et les rapproche du salut. Le bain rituel symbolise également un voyage spirituel plus profond, une libération de l’ego et des attachements matériels, l’alignement de l’âme avec le divin.
Le festival est ainsi une occasion de célébrer la culture et les traditions hindoues à travers des prières, des chants, des danses et des discours spirituels. Ces ascètes, souvent recouverts de cendres, de couronnes de fleurs, de chapelets mâlâs et parfois vêtus de vêtements minimalistes.


Mâlâ Chapelets bouddhistes Tibétains et Thaï
On retrouve le Mâlâ dans la main du Bouddha, puisqu’il méditait sous trois arbres Bodhi « Arbres de l’éveil », notamment celui de Lumbini qui est le lieu de naissance du Bouddha. L’arbre de Namobudha situé au Népal et l’arbre du village de Timal dans la ville de Kavrepalanchok au Népal. Aujourd’hui, le figuier sacré qui pousse dans le temple de la Mahabodhi à Bodhgaya en Inde, est considéré comme un descendant direct de l’arbre de la Bodhi original, dont les racines remontent littéralement à 288 av. J.-C.
C’est bien sous ce type d’arbre figuier sacré (Ficus religiosa), que le Bouddha a atteint l’illumination.

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