Les Amulettes thaï Phra Pidta

L’amulette Phra Pidta Thaï est une représentation d’un moine connu il y a plus 2500 ans, nommés Gavampati ou encore Phra Maha Kaccana, dont il a atteint tous les niveaux Samādhi. Gavampati a été l’un des premiers disciples de Bouddha.

Quant au talisman, il représente un Bouddha (Phra) assis les jambes croisées en posture de méditation, se couvrant (Pid) les yeux (Ta), ainsi que le nez et la bouche. Il existe deux autres variantes à 4 bras pour les oreilles (2 orifices) et de 6 bras, de fermer les 9 orifices du corps. Un sens spirituel global de se protéger des impuretés de ce monde, d’empêcher les intrusions en fermant toutes les entrées.

Cette amulette serait apparue pour la première fois à la fin du Royaume d’Ayutthaya (en 1767), notamment en province de Chainat (Thaïlande), suivie de plus bas en province de Chonburi, elle était en métal (Fer) et on lui attribuait un pouvoir tel que de se protéger et de se rendre invulnérable de tous les dangers. Par la suite, au début du Royaume de Rattanakosin (en 1782) d’autres amulettes populaires Phra Pidta, sont venues se joindre à celle d’origine, produite pour la plupart par les maîtres et moines des temples, offrant aux dévots une palette de vertus plus étendue.

Elles sont désormais réalisées principalement en poudres sacrées à base de plantes, de pollens, d’ingrédients mystiques et à d’autres métaux (cuivre, plomb, bronze et argent), dont la composition et la consécration par le maître à chaque amulette, donne ou apporte davantage de pouvoirs (chance, santé, soutien, fortune) avec celle de base, la protection.

Le détenteur se voit alors, combler des meilleures intentions bouddhistes. Le Phra Pidta d’aujourd’hui est devenu très populaire et aucun Phra Pidta ne ressemble à un autre puisque chaque amulette est personnalisée par le maître ou par le temple de conception, en y ajoutant par exemple ; une relique de la tenue de moine du maître, une bille chargée de magie, un Lek Lai, une pâte magique, un Takut, etc…